Finalement, cette saison 1 de Heartstopper nous plonge bel et bien dans l’univers d’Alice OSEMAN. Ce roman graphique qui comporte déjà 4 tomes est désormais diffusé via Netflix au travers d’une série. Retour sur cette première saison, de 8 épisodes.
Un bisou gay forcé, une relation non assumée, le décor est planté. On ne pourra pas éviter la plupart des clichés même si les deux acteurs principaux que sont Charlie & Nick ont tous les deux leur personnalité bien distincte (mais complémentaire).

L’environnement très british n’est pas sans rappeler certaines séries ou ambiances déjà connues mais on s’y ennuie pas. Au fil des épisodes, chaque personnage secondaire est plus ou moins développé, mis en avant. C’est quelque chose qu’on apprécie car cela donne du corps à la série. Le côté familial est quelque peu occulté jusqu’à maintenant.

C’est un tout autre sujet qui prend une place prépondérante : le harcèlement. Et pourtant, pas mal de séries l’abordent, mais Hearstopper le montre clairement. Au quotidien, la vie d’un ado lycéen gay n’est pas rose. Même s’il a des ami(e)s, même s’il a des profs plus ou moins compréhensifs / protecteurs. C’est un beau constat de la société actuelle qui se veut « plus tolérante » et qui pourtant se heurte à des problématiques vieilles de plusieurs décennies.